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samedi 21 septembre 2024

Deux adolescents se battent devant leur collège, l'un d'eux sort un pistolet et menace son camarade

 

La violence ordinaire : un adolescent braque un pistolet sur son camarade devant un collège

Une querelle banale dégénère en menace de mort devant un collège de Toulouse, plongeant le quotidien adolescent dans la violence absurde

 

Une confrontation qui vire au cauchemar

Dans l'immobilité cruelle de la cour d'un collège de la Haute-Garonne, deux adolescents, le visage marqué par l'ennui et la haine inexpliquée, s'affrontent devant leurs camarades indifférents.
Une querelle sans éclat, comme il en surgit des centaines chaque jour dans ces lieux où l'âme humaine s'étiole. Puis l'un des deux, un garçon de 13 ans, sort un pistolet, le pointant sans ciller sur la tête de son adversaire.
La scène, filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, fait de ce banal moment un événement insoutenable.

 

Un geste figé dans le vide

La violence s'estompe parfois dans un silence froid, là où l'on attend le fracas des balles.
Aucun coup de feu n'est tiré. Le canon reste immobile, suspendu dans l’air comme une promesse non tenue.
Ce moment suspendu choque profondément les quelques témoins de la scène, ces jeunes âmes déjà façonnées par la désillusion et le cynisme des écrans.
Ils ne voient qu’une confrontation de plus, peut-être le reflet de leur propre désarroi.

 

Un signal d'alarme tardif

Il faut attendre le lundi suivant pour que l'inquiétude gagne les murs du collège. Ce n'est que lorsqu'une vidéo parvient aux mains d'un surveillant, puis au directeur de l'établissement, que la situation explose. Les adultes, effrayés par l’idée d’un retour violent, se dépêchent d’appeler la police, espérant ainsi retrouver un semblant de contrôle dans un monde qui leur échappe.

 

Une arme qui n'en est pas une ?

L'enquête, ouverte pour violences avec arme, progresse rapidement.
Le suspect est interpellé sous les regards inquisiteurs de ses camarades, eux-mêmes témoins silencieux d'une société qui vacille. Lors d’une perquisition à son domicile, les policiers découvrent un pistolet d'Airsoft, une réplique d’arme dont les projectiles, bien que non mortels, peuvent infliger des blessures. 

Cet objet, à la fois ridicule et effrayant, concentre toute la misère de cette scène.
Une menace dérisoire, mais qui pourrait avoir des conséquences réelles, à la fois judiciaires et disciplinaires pour l’adolescent.

Une jeunesse en apnée

Dans cette affaire, ce ne sont ni les armes ni les adolescents qui captivent réellement l’attention. Ce qui frappe, c'est ce vide immense qui semble entourer chaque protagoniste, cet écho lointain d'une société qui a perdu tout sens, où la violence devient une banalité, un simple élément du quotidien. 

L’arme de l'adolescent, qu'elle soit en plastique ou en acier, pointe vers quelque chose de bien plus sombre : l'absence totale de repères dans un monde qui n'en propose plus.

Laissez un commentaire ci-dessous, exprimez votre point de vue et partagez vos réflexions sur ce monde en dérive.

samedi 7 septembre 2024

Antisémitisme : l'annulation du festival Shalom Europa de Strasbourg, symptôme d'une Europe fracturée

 Shalom Europa

Strasbourg : entre boycott et annulation, un festival disparaît sous les pressions antisémites...

Un festival sous haute tension...
Le festival du film israélien Shalom Europa, prévu du 8 au 10 septembre à Strasbourg, n’aura pas lieu. 

Vendredi 6 septembre, les organisateurs ont cédé aux pressions exercées par plusieurs collectifs propalestiniens, annulant l’événement à la dernière minute.
Dans un communiqué publié sur Facebook et Instagram, les cinémas Star, responsables de l'organisation, dénoncent ces « pressions » comme un ultimatum.

Des forces opposées s’affrontent

Strasbourg, cette ville autrefois symbole de la réconciliation européenne, est désormais le théâtre d'une confrontation idéologique sans merci.
Derrière les murs des universités, dans les arènes des réseaux sociaux, les mots deviennent armes.

Le comité Palestine-Unistras, AES-Alternative Étudiante Strasbourg, Marches Palestine 67, Jeune garde Strasbourg, le collectif Palestine 67 et le Collectif Judéo-Arabe et citoyen pour la Palestine ont tous appelé au boycott de l’événement. 

Une campagne de mails, ininterrompue, a exigé son annulation.
Cette pression est devenue insupportable.

Le silence d’une Europe qui vacille

En juin déjà, le festival avait été repoussé à septembre pour des « raisons sécuritaires ».
L'ombre des menaces pesait lourdement sur les trois jours de projection prévus. Finalement, l'incapacité de maintenir l'événement révèle un malaise plus profond : une Europe incapable de se positionner face aux conflits qui la traversent, et qui préfère le repli sur soi à l’affrontement des idées.

 

Une vague d’indignation sur les réseaux

L'annonce de l'annulation a déclenché un torrent de réactions sur les réseaux sociaux. 

Le président de la région Grand Est, Franck Leroy, a dénoncé l’action de « quelques associations qui se disent ‘propalestiniennes’ ». Il y a dans cette phrase toute l’ambiguïté de notre époque : des mots creux pour une situation dont personne ne veut vraiment prendre la mesure. 

La polarisation s’accentue, les fractures se creusent, et Strasbourg, ville symbole, devient le microcosme d’une Europe en déclin

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)