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La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio

Liste des nouveaux Ministres : Le dernier Acte d'une farce politique par Michel Barnier ?

  Le gouvernement Barnier : Une ultime mascarade politique ? Fumée blanche sur fond d'incertitude : Un exercice de pouvoir sous pression, une quête impossible de consensus La nomination du Premier ministre Michel Barnier au début de septembre n’a fait qu'exacerber les tensions sous-jacentes d'un système politique au bord de l'asphyxie. Après des semaines d'attente, Alexis Kohler annonce enfin, depuis l'Élysée, la composition de ce gouvernement. La scène ressemble plus à une mauvaise comédie politique qu'à une véritable initiative de gouvernance.   Le chaos des négociations L'injonction d’Emmanuel Macron était pourtant claire : former un gouvernement de rassemblement. Facile à dire, difficile à accomplir. Barnier s’est retrouvé coincé entre les ambitions de sa propre famille politique, Les Républicains, et l'intransigeance des alliés de la Macronie. Tout le monde voulait sa part du gâteau, chacun refusant de céder une miette de pouvoir. Et à cel

Didier Migaud Ministre de la Justice ? Un homme de gauche peut-il sécuriser le pays en déclin ?

  Et si Didier Migaud, de gauche, devenait Ministre de la Justice ? Une interrogation provocante sur l’avenir d’un homme politique aguerri   Une nomination en vue Didier Migaud est pressenti sur la liste que Michel Barnier devrait dévoiler ce week-end, promettant de révéler ses choix avant dimanche. Dans un climat politique où les alliances se forment et se défont à une vitesse vertigineuse, la candidature de Migaud ne peut qu'éveiller la curiosité . Son expérience et sa réputation de rigueur pourraient faire de lui un atout précieux dans un cabinet en quête de crédibilité. La perspective de le voir aux manettes de la Justice soulève des interrogations sur la direction que pourrait prendre le ministère, d’un côté ancré dans la tradition de la gauche, de l’autre, porté par des impératifs de sécurité et de transparence.   Une naissance dans l’ombre Didier Migaud, né le 6 juin 1952 à Tours, se dresse dans le paysage politique français comme une figure à la fois marquante et ambiv

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)