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mercredi 11 septembre 2024

Botulisme : 5 Personnes en réanimation après un repas contaminé au Pesto Artisanal

Botulisme en Indre-et-Loire : cinq personnes en réanimation après avoir consommé du Pesto Contaminé

Une soirée qui tourne au cauchemar.
Un repas d'anniversaire comme tant d'autres, dans une maison isolée d'Indre-et-Loire. Deux couples se retrouvent, rient, mangent. Ils savourent un pesto à l'ail des ours artisanal, sans savoir que ce bocal renferme une menace invisible et potentiellement mortelle.

Le lendemain, ils se retrouvent tous les quatre aux urgences, bientôt rejoints par un cinquième convive. Tous adultes, tous intubés et ventilés en réanimation.
Le ministère de la Santé confirme : cinq cas probables de botulisme. La bactérie qui se cache derrière cette toxine redoutable attend son heure, tapie dans la nourriture mal stérilisée. 

Une contamination suspectée, mais pas encore confirmée

Les autorités sanitaires cherchent encore des réponses. Les restes du pesto incriminé ont été envoyés à l’Institut Pasteur pour des analyses urgentes.
« Les résultats sont attendus dans les deux jours », déclare le préfet d'Indre-et-Loire.
Le soupçon est fort, l’inquiétude palpable. Les bocaux de cette préparation artisanale, vendue sous la marque "O Ptits Oignons", sont désormais recherchés comme s’il s’agissait d’une cargaison toxique disséminée à travers la région.

Une chasse aux bocaux, une Peur qui se répand

Plus de 600 bocaux de ce pesto pourraient circuler dans les foyers français.
Ils ont été écoulés lors de divers événements populaires, des marchés de plein air, des fêtes locales. 

On imagine les mains qui les ont achetés, confiant dans le charme de l'artisanat local. La Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) est à la poursuite de chaque bocal. « Nous contactons les clients un par un », déclare Carine Bar, la directrice de la DDPP. 

Il ne s’agit plus seulement de protéger la population, mais de contenir une peur qui pourrait se propager encore plus vite que la toxine elle-même.

Le producteur, la culpabilité et les réseaux sociaux

Sur sa page Facebook, le producteur incriminé s’excuse, se dit « sincèrement désolé ».



Un message qui sonne creux face à l’angoisse palpable des malades, face aux menaces légales qui s’amoncellent.
L’affaire prend une tournure judiciaire : une enquête a été ouverte par le parquet pour déterminer les responsabilités. Ce n'est pas la première fois qu'un aliment artisanal est mis en cause pour une contamination au botulisme, une maladie neurologique rare mais souvent mortelle.

Les dangers inconnus de l'Artisanat Alimentaire

Ce n’est pas seulement une question de santé publique ; c’est aussi une remise en cause d’un certain idéal de consommation.
Le pesto à l’ail des ours incarne l'idée de la nourriture locale, naturelle, authentique.
Mais sous cette façade, la réalité est bien plus brutale : des conditions de production rudimentaires, des contrôles sanitaires défaillants. 

Derrière chaque pot artisanal, il peut y avoir un risque mortel, une toxine qui n'attend que son heure.

Quand la précaution devient une question de vie ou de mort

Les autorités sanitaires rappellent que l’incubation du botulisme peut durer de quatre heures à huit jours. « Consultez immédiatement un médecin en cas de symptômes », implore le préfet, Patrice Latron. 

Les symptômes ?
Troubles de la vision, difficultés à avaler, paralysie progressive… 

Autant de signes avant-coureurs d'une maladie qui ne pardonne pas. 

À Tours, en 2023, une épidémie similaire avait causé la mort d'une cliente après la consommation de sardines artisanales.

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)