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lundi 9 septembre 2024

Marseille : Attaque armée au domicile de Maeva Ghennam – Quand la célébrité se mêle de la Violence

 

Maeva Ghennam

Marseille : La maison de Maeva Ghennam Sous les Coups de Feu – Quand la violence frôle la célébrité

Il n’y a, par chance, aucune victime dans cet incident.
Dans la nuit de dimanche à lundi, deux individus ont pénétré dans la propriété de l’influenceuse Maeva Ghennam, située dans le XIe arrondissement de Marseille. 

Les malfaiteurs ont ouvert le feu à deux reprises sur la porte d’entrée avec un fusil, illustrant encore une fois la banalisation de la violence dans un cadre de notoriété.

Une intrusion et une violence incessante

Les circonstances exactes de l’incursion demeurent obscures.
La vidéosurveillance révèle que le même duo s’était déjà introduit plus tôt dans la journée, mais il reste incertain s’il s’agit des mêmes individus. 

Maeva Ghennam, dans une réaction empreinte de défi sur Snapchat, a exprimé son mépris pour les malfaiteurs : « Je n’ai pas peur de vous, vous n’avez aucun principe. Je ne vous respecterai jamais (…) je ne me suis jamais caché ».
Une déclaration qui semble témoigner d’une lutte perpétuelle entre la célébrité et l’insécurité, comme un combat symbolique dans une société où l’apparence prime sur la réalité.

Des débris et une réaction rapide

Les investigations ont révélé deux douilles de calibre 12 sur les lieux, ainsi que des « engins incendiaires » ayant provoqué un début de feu. Les flammes, heureusement, ont été rapidement maîtrisées par les pompiers. 

Le parquet de Marseille, contacté, n’a pas encore répondu aux sollicitations, laissant une fois de plus planer l’incertitude sur l’avenir de cette affaire.

Une nuit de tirs dans le quartier

Peu avant 4 heures du matin, le 14e arrondissement de Marseille, connu pour ses troubles récurrents, devient le centre d’une scène de guerre urbaine.
Une dizaine de balles perforent les murs d’une maison, mais la cible de ce tir reste floue. L’habitation appartient à la grand-mère de Maeva Ghennam, star des réseaux sociaux, dont la célébrité pourrait, en apparence, sembler éloignée de ces réalités brutales.

Une enquête et l'incertitude de la cible

L’enquête qui s’ensuit devra éclaircir la nature de l’attaque : s’agissait-il d’une tentative ciblée ou d’une rafale perdue, émanant de conflits de territoires habituels dans ce quartier où les trafics de stupéfiants et les règlements de comptes sont monnaie courante ?
Cette incertitude expose la superficialité avec laquelle ces incidents sont souvent traités, réduisant la violence à une simple statistique dans le grand récit de la notoriété et des médias.

Échos d’une violence répétée

Cet incident rappelle étrangement l’attaque de novembre 2021 contre la maison de la grand-mère de Maeva Ghennam. Ce précédent épisode, où la résidence de la vieille dame avait été visée une première fois par une rafale de balles, avait déjà souligné la violence croissante ciblant l’entourage de la célébrité. La répétition de tels actes, loin de constituer des faits isolés, dessine une continuité inquiétante. 

Ces attaques récurrentes reflètent une escalade de la violence, où la notoriété devient un facteur de vulnérabilité, transformant la vie des célébrités en un champ de bataille médiatique et personnel.

La nuit du lundi 15 au mardi 16 novembre 2021, la ville de Marseille, déjà coutumière des violences urbaines, a été effectivement le théâtre d’un nouvel épisode de déflagration sociale.
Onze balles ont été tirées sur la maison de la grand-mère de Maeva Ghennam, influenceuse emblématique des réseaux sociaux. Un acte qui soulève la question de savoir jusqu’où la banalisation de la violence peut mener dans une société obsédée par la notoriété et le spectacle.

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)