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dimanche 8 septembre 2024

À Paris, l'illusion de la tolérance se brise : découvrez l'agression choquante d'un couple d'hommes

 

L’illusion de la tolérance : une nuit de violence à Paris sous le signe de l'homophobie

Un acte brutal sous le signe de l’intolérance dans la nuit...
Dans la nuit noire de Paris, sur les berges d'un canal qui d'ordinaire abrite la douce insouciance des promeneurs, l'horreur a frappé. 

Un couple d'hommes a été agressé dans la nuit du vendredi 6 septembre au samedi 7 à Paris...

L'un d'eux est alors blessé à la tête par un coup de tesson de bouteille. Ils ne s'y attendaient pas, ou peut-être que si, après tout. La capitale, symbole factice de la modernité éclairée, ne protège pas ses citoyens de leurs instincts les plus bas. 

Quatre individus ont été rapidement arrêtés, sans doute plus par hasard que par souci d'efficacité.

La banalité de la violence homophobe

"Homophobe", le mot semble trop simple, trop facile.
Il réduit l'acte à une catégorie, à un dossier parmi d'autres. Pourtant, la réalité est plus cruelle. "Une rixe entre une dizaine de personnes", a rapporté une source policière, comme s'il s'agissait d'une bagarre de rue banale. 

Mais il y avait des coups, des cris, du sang. Il y avait cette bouteille brisée qui lacère non seulement la chair mais aussi l'illusion d'une société civilisée.

Le paradoxe de la justice

Les policiers sont arrivés vers 1 heure du matin. À 1h45, quatre personnes sont interpellées, non loin du lieu de l'agression, comme des enfants pris la main dans le sac.
Une enquête est ouverte pour "violences volontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à 8 jours, commises en réunion avec arme et en raison de l’orientation sexuelle". 

Les termes juridiques défilent, aussi froids que l’acier d’une cellule de commissariat. On parle de justice, mais dans le fond, qui y croit encore ?

Une société qui vacille

La France s’effondre doucement, comme cette route en Béarn. Rien ne semble stable, ni les valeurs, ni les lois, ni les vies des citoyens. 

À Paris, sous les lumières des réverbères, on continue de croire à une utopie de paix et de tolérance, tout en fermant les yeux sur les brisures de verre qui jonchent le sol. 

L'agression du couple n'est qu'un symptôme de plus, un rappel amer que l'ordre social est un château de cartes, prêt à s'effondrer au moindre souffle.

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)