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vendredi 6 septembre 2024

Un quinquagénaire condamné pour exhibitionnisme après avoir montré son sexe à plusieurs petites filles

 

Exhibitionnisme : un an de prison avec sursis pour l’ex-agent d’entretien récidiviste d’une école privée bretonne

C’est une affaire qui frappe par son absurdité. Un quinquagénaire, agent d’entretien dans une école privée à la Forêt-Fouesnant, a été condamné pour exhibitionnisme après avoir montré son sexe à plusieurs petites filles. 

Le plus troublant, c’est qu’il avait déjà écopé d’une peine de prison ferme pour des faits similaires il y a vingt ans. Mais, comble de l’ineptie, cette condamnation avait mystérieusement disparu des archives judiciaires. Aujourd'hui, il est enfin inscrit au fichier des délinquants sexuels.
Pourtant, l’inertie face à ses actes récents soulève des questions dérangeantes.

La scène est d’une banalité révoltante : une mère en larmes raconte comment sa fillette de trois ans et demi, traumatisée, a désormais une phobie des toilettes de l’école.
Entre octobre 2021 et mars 2022, l’homme, alors chargé du ménage, s’est permis de se montrer dans des circonstances inacceptables.
Cette histoire aurait pu rester dans l’oubli, mais un signalement courageux d’une autre mère auprès des autorités mettra enfin en lumière les agissements répugnants de l’accusé.

Le 2 septembre, le tribunal correctionnel de Quimper a rendu son verdict : un an de prison avec sursis, deux ans de probation, et une interdiction d’exercer toute activité liée aux enfants. 

Inscrit désormais au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles, il continuera cependant à travailler pour la même entreprise, limité au contact avec des adultes.
L’absurdité de la situation est d’autant plus marquante que cet homme, désormais condamné, repart libre, sans une excuse ni un regard pour les parents de ses victimes, son visage impassible, comme si rien ne s’était passé.

Le système judiciaire, souvent critiqué pour son incapacité à protéger efficacement les victimes, laisse une fois de plus entrevoir ses failles. 

L’absence de soutien clair aux familles, l’inertie face à des signalements, et la lenteur dans la prise en charge des délinquants sexuels soulignent une défaillance systémique préoccupante.

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)