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vendredi 13 septembre 2024

Delogu : entre provocations et ignorance – Une Interview qui interroge l’intégrité parlementaire

 Delogu

Sébastien Delogu : Entre Insultes et Ignorance Historique – Une Interview Décrite par le Chaos

Insultes et Provocations

Le 12 septembre 2024, Sébastien Delogu, député des quartiers nord de Marseille et membre de La France Insoumise (LFI), a provoqué une déflagration médiatique lors de son passage sur Sud Radio avec Jean-Jacques Bourdin. 

Dans une démonstration de verbalisation débridée, Delogu a qualifié certains individus, dont Cyril Hanouna et Jean Messiha, de “pourritures” et “ordures”. Les syndicats de police, en particulier le syndicat Alliance, n’ont pas échappé à ses vitriolantes accusations, ce qui a entraîné une vague de consternation et d’indignation à travers les réseaux sociaux et les médias traditionnels. 


Difficultés de lecture en commission

Précédant cette interview, Delogu avait déjà suscité la moquerie lors d’une séance de la commission des finances de l’Assemblée nationale.
Ses difficultés notables à lire ses propres notes et à manier les chiffres ont été amplifiées par les critiques et les railleries sur les réseaux sociaux. 

Ce fiasco intellectuel a mis en lumière des lacunes préoccupantes dans ses compétences parlementaires.

Déclaration sur Philippe Pétain

Le point culminant de la controverse est survenu lorsqu’il a révélé son ignorance étonnante sur Philippe Pétain.
En réponse à une comparaison faite par Antoine Léaument entre Emmanuel Macron et le maréchal Pétain, Delogu a déclaré : "Je ne sais pas qui est Pétain. J’ai entendu parler de lui. Je sais qu’apparemment, c’est un raciste." 

Cette déclaration, non seulement indigne mais aussi révélatrice d’une méconnaissance historique choquante, a provoqué une onde de choc parmi les auditeurs et les commentateurs politiques.

Analyse de l’impact sur l’Assemblée et les citoyens

Ce fiasco soulève une question brûlante : Sébastien Delogu est-il un danger pour l’Assemblée nationale et pour la démocratie ?

 Les critiques de son comportement et de ses performances parlementaires mettent en lumière des failles inquiétantes quant à sa capacité à représenter ses électeurs de manière efficace.
Tandis que ses partisans peuvent le voir comme un porte-parole audacieux des préoccupations populaires, ses détracteurs dénoncent une dévalorisation des standards parlementaires et une polarisation excessive du débat politique. 

En conclusion, l’interview de Sébastien Delogu sur Sud Radio a dévoilé des aspects problématiques de son parcours politique, entre insultes virulentes, déficits de compétence et ignorance historique. 

La question demeure : cette incohérence et ce mépris des exigences fondamentales de la fonction parlementaire sont-ils acceptables ou préoccupants pour les citoyens et les institutions ?

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)