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mercredi 11 septembre 2024

Une institutrice filmée en train de maltraiter une fillette de trois ans : les détails de l'affaire

 

Une enseignante suspendue pour maltraitance : la colère des parents d'élèves à Paris

Un acte choquant révélé par une vidéo

Quelques jours après la suspension d’une enseignante d’une école maternelle du 15e arrondissement de Paris, les parents d'élèves oscillent entre colère et incompréhension. 

Une vidéo, diffusée massivement sur les réseaux sociaux, montre une scène d'une brutalité froide : une fillette de trois ans, en larmes, est frappée puis aspergée d'eau par sa maîtresse. 

Le tout en quelques secondes à peine.
Face à ces images, les parents déposent plainte. Une enquête préliminaire est aussitôt ouverte.
Mais que s’est-il vraiment passé ce jour-là ?

Une rentrée scolaire marquée par la violence

L’incident s’est déroulé le mardi 3 septembre, au lendemain de la rentrée scolaire, un moment souvent difficile pour les petits qui vivent leur premier éloignement parental.
 

La fillette, apparemment bouleversée, pleure à chaudes larmes. C’est alors qu’une mère, qui accompagne son propre enfant dans la classe, décide de filmer ce qui allait devenir une affaire publique.
Sur les images, la tension est palpable, la violence soudaine, presque absurde dans sa cruauté.

La colère des parents monte en flèche

La vidéo est rapidement montrée aux autres parents.
Le jeudi, ils déposent plainte. L’enseignante, confrontée aux preuves, reconnaît les faits.
Elle présente des excuses, évoquant la difficulté de gérer seule 28 enfants dans une petite section. 

Vendredi, une inspectrice de l’Éducation nationale se rend sur place, mais ce n’est que le lundi suivant que l’enseignante est suspendue et remplacée.
Sa suspension est confirmée officiellement le mardi.
Une enquête administrative est lancée pour évaluer d'éventuelles sanctions disciplinaires.

Une communauté sous le choc

Les parents sont sous le choc, désemparés. Beaucoup n'avaient jamais eu de problèmes avec cette institutrice, qui enseigne depuis vingt ans dans cette école. 

Pour certains, c’est l’incompréhension totale. Le recteur, de son côté, affirme n'avoir jamais eu de signalements concernant cette enseignante jusqu’à présent. 

Dans ce tumulte, chacun cherche à comprendre ce qui a pu mener à cet instant de violence.

samedi 7 septembre 2024

Narbonne : Amendes et sanctions pour absences scolaires – L’État resserre son étreinte sur les familles

 

Narbonne : La rentrée sous haute surveillance – Les parents d’élèves menacés d’amendes pour absences injustifiées

Le retour à l’ordre scolaire
À Narbonne, la rentrée scolaire ne se contente pas de marquer le début d’une nouvelle année académique ; elle incarne surtout l’instauration d’une rigueur administrative redoutable.

 
Dans cette ville où le charme provincial semble se muer en une scène de vigilance punitive, les parents d’élèves ne peuvent plus se permettre le luxe de la négligence.
Désormais, les absences non justifiées de leurs enfants – quatre demi-journées par mois – entraîneront implacablement une amende de 750 euros.
Ce n’est pas simplement une sanction ; c’est un message brutal aux familles : l’absentéisme scolaire est désormais un crime aux yeux de l’État.

 

Le rappel des faits

Le tribunal de police de Narbonne n’a pas attendu la rentrée pour envoyer un message. En juin dernier, vingt-deux parents avaient déjà été jugés coupables de manquement à l’obligation de scolarisation.  

Ces condamnations, pourtant sévères, ne semblaient pas dissuader les déviances. Alors, pour cette rentrée, le parquet a décidé de poursuivre son combat avec une inflexibilité renouvelée.
Le procureur Eric Camous, dans une déclaration d’une froide détermination, a précisé que toute absence de plus de quatre demi-journées non justifiées dans un mois est considérée comme une infraction passible de poursuites pénales. Un véritable bouleversement dans le quotidien des familles, où chaque absence devient une faille susceptible de fissurer leur tranquillité.

Un mécanisme de surveillance implacable

La machine judiciaire se met en marche dès qu’un enfant dépasse le seuil des trois demi-journées d’absence dans un mois. Le chef d’établissement, garant du respect des règles, est chargé de signaler les parents fautifs. La suite est une mécanique implacable : si les absences ne sont pas justifiées, ou si l’enfant continue de briller par son absence, le procureur intervient, alertant le maire. 

Ce dernier, en bon administrateur, rappelle à l’ordre les parents. Si la situation demeure inchangée, les parents sont convoqués devant le tribunal de police. Un chemin de fer bureaucratique où chaque étape est une nouvelle contrainte, chaque retard une nouvelle menace.

Une convention pour assurer la rigueur

Pour éviter que les amendes ne restent lettre morte, une convention a été signée entre le parquet et la Direction générale des Finances publiques. 

Ce pacte vise à garantir que les parents condamnés paieront effectivement les amendes infligées.
Une mesure cynique mais nécessaire pour assurer le recouvrement, une façon de transformer la rigueur administrative en une réalité financière.

L’efficacité de cette politique, ainsi que son impact sur les familles et leur perception de l’éducation, reste encore à évaluer. 

Mais une chose est certaine : à Narbonne, l’école n’est plus simplement un lieu d’apprentissage ; c’est devenu un champ de bataille pour le contrôle social.

vendredi 6 septembre 2024

Un quinquagénaire condamné pour exhibitionnisme après avoir montré son sexe à plusieurs petites filles

 

Exhibitionnisme : un an de prison avec sursis pour l’ex-agent d’entretien récidiviste d’une école privée bretonne

C’est une affaire qui frappe par son absurdité. Un quinquagénaire, agent d’entretien dans une école privée à la Forêt-Fouesnant, a été condamné pour exhibitionnisme après avoir montré son sexe à plusieurs petites filles. 

Le plus troublant, c’est qu’il avait déjà écopé d’une peine de prison ferme pour des faits similaires il y a vingt ans. Mais, comble de l’ineptie, cette condamnation avait mystérieusement disparu des archives judiciaires. Aujourd'hui, il est enfin inscrit au fichier des délinquants sexuels.
Pourtant, l’inertie face à ses actes récents soulève des questions dérangeantes.

La scène est d’une banalité révoltante : une mère en larmes raconte comment sa fillette de trois ans et demi, traumatisée, a désormais une phobie des toilettes de l’école.
Entre octobre 2021 et mars 2022, l’homme, alors chargé du ménage, s’est permis de se montrer dans des circonstances inacceptables.
Cette histoire aurait pu rester dans l’oubli, mais un signalement courageux d’une autre mère auprès des autorités mettra enfin en lumière les agissements répugnants de l’accusé.

Le 2 septembre, le tribunal correctionnel de Quimper a rendu son verdict : un an de prison avec sursis, deux ans de probation, et une interdiction d’exercer toute activité liée aux enfants. 

Inscrit désormais au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles, il continuera cependant à travailler pour la même entreprise, limité au contact avec des adultes.
L’absurdité de la situation est d’autant plus marquante que cet homme, désormais condamné, repart libre, sans une excuse ni un regard pour les parents de ses victimes, son visage impassible, comme si rien ne s’était passé.

Le système judiciaire, souvent critiqué pour son incapacité à protéger efficacement les victimes, laisse une fois de plus entrevoir ses failles. 

L’absence de soutien clair aux familles, l’inertie face à des signalements, et la lenteur dans la prise en charge des délinquants sexuels soulignent une défaillance systémique préoccupante.

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)