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samedi 21 septembre 2024

« Arnaque aux 5 euros » : méfiez-vous de cette escroquerie grandissante dans les stations-service !

 

"Arnaque aux 5 euros" : la vigilance en station-service

Un nouveau fléau : la montée d'une escroquerie à nantes


 

la banalité du mal

Dans les stations-service de Nantes, une nouvelle escroquerie se propage, comme un virus insidieux qui infecte le quotidien des automobilistes.
L'« arnaque aux 5 euros », une expression qui semble presque anodine, masque une réalité troublante : la détresse et la manipulation. Les habitants, témoins de cette déliquescence, rapportent une technique qui pourrait bien transcender les frontières de l’agglomération et s’installer dans tout l’Hexagone.

 

la tromperie en plein jour

L’arnaque débute avec un individu, apparemment désarmé, prétendant ne pas disposer de carte bleue. Il propose un billet de 5 euros, appât pour la naïveté, pour quelques litres de carburant.
Une transaction qui s’amorce, dissimulant les intentions réelles derrière une façade de besoin.
À cet instant, la conscience des victimes vacille, entraînées vers une pompe où leur propre carte se transforme en instrument de leur malheur.

 

du dépannage au braquage

Un témoignage, publié dans Ouest-France, décrit avec une précision glaçante l’évolution de la situation :
« l’un m’a tenu fortement la main pour que je ne relâche pas le pistolet de la pompe à essence ».
La banalité de la scène, l’inversion des rôles, se transforme en un moment d’angoisse. Une simple visite à la station-service se change en une lutte pour conserver le contrôle, le carburant se mêlant à la peur.

 

un coût bien au-delà du prix du carburant

Alors que le prix du carburant a légèrement baissé, cette arnaque représente un coût plus insidieux, celui de la confiance perdue et de la sécurité compromise. 

Les automobilistes, désormais méfiants, doivent naviguer dans un monde où chaque geste quotidien devient suspect, où la vulnérabilité humaine est exploitée à chaque coin de rue, à chaque pompe à essence. 

Partagez vos réflexions et vos expériences en laissant un commentaire ci-dessous.

Source : OuestFrance

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)