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La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio

Éric Zemmour accuse SOS Méditerranée de complicité avec les passeurs et exige sa dissolution immédiate

Éric Zemmour exige la dissolution de SOS Méditerranée, dénonçant une « complicité » avec les passeurs Le président de Reconquête appelle Bruno Retailleau à agir immédiatement contre l'ONG, l'accusant de mettre en danger la vie des Français Une demande immédiate adressée à Bruno Retailleau C’est à peine que Bruno Retailleau a posé ses valises au ministère de l’Intérieur qu’Éric Zemmour, fidèle à ses obsessions, lui a adressé une requête sans ambiguïté.  Sur X (anciennement Twitter), le 23 septembre, il a exigé la dissolution de SOS Méditerranée, cette ONG qu’il considère comme complice d’un « délit ». Dans le chaos de la société moderne, Zemmour semble voir partout des menaces, des forces invisibles qui agiraient pour désintégrer l’ordre national. SOS Méditerranée, une menace déguisée ? « SOS Méditerranée est complice des passeurs de migrants », accuse Zemmour sans détour. L’ONG ne serait plus seulement un organisme humanitaire, mais bien un acteur actif dans la mise en pé

Bastia : Tensions autour de l'accueil de SOS Méditerranée, la Corse refuse de devenir Lampedusa

  Bastia : SOS Méditerranée face à la tempête, la Corse refuse de devenir Lampedusa La polémique enfle autour de l'accueil de l'ONG en Corse, illustrant les tensions sur l'immigration. Un réseau de bénévoles sous tension Au cœur de la tempête méditerranéenne, l'ONG SOS Méditerranée a jeté l’ancre à Bastia pour y développer un premier réseau de bénévoles. Les dates, les 22 et 23 septembre, marquent une escale qui aurait dû être une fête de l'humanité, mais qui s’est rapidement transformée en champ de bataille verbal, nourri par des réactions politiques virulentes et des échanges enflammés sur les réseaux sociaux.   Réactions d'un mouvement identitaire Nicolas Battini, président du mouvement identitaire Mossa Palatina, n’a pas mâché ses mots. Sur X, il a clamé son opposition, fustigeant l'ONG pour son prétendu rôle dans un trafic d’êtres humains. La Corse, a-t-il insisté, ne sera jamais une petite Lampedusa : « Nous ferons tout pour marginaliser son ac

« Toujours plus de migrants » : la subvention de 130 000 euros à SOS Méditerranée crée la controverse au conseil municipal de marseille

  La subvention à SOS Méditerranée : un affrontement idéologique à marseille 130 000 euros pour les migrants : la polémique au conseil municipal L'électrochoc du conseil municipal Le conseil municipal de Marseille, ce vendredi 20 septembre, s’est transformé en une arène politique, où les tensions se cristallisent autour d’une somme, 130 000 euros, attribuée à une ONG . Loin d’être une simple question budgétaire, cette décision réveille des passions, des rancœurs, des discours déjà bien rodés.  Benoît Payan, le maire divers gauche, ne craint pas d'affronter le sujet épineux des migrants, sujet qui, comme une plaie ouverte, refuse de se cicatriser.   La droite en furie La proposition, en apparence innocente, a provoqué un scandale immédiat. « Vous voulez toujours plus de migrants », tonne Bernard Marandat, élu du Rassemblement national, comme si chaque mot était une arme. La majorité de gauche, agacée, répond par des répliques cinglantes, révélant l'angoisse d'une ba

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)