Bienvenue sur le Journal des Fous !

Rechercher dans ce blog

Affichage des articles dont le libellé est alcool. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est alcool. Afficher tous les articles

vendredi 20 septembre 2024

Le Havre : un homme attaque un vigile et exhibe ses parties génitales devant les policiers en pleine arrestation

 

Le Havre : l’ivresse d’un homme débouche sur la violence et l'exhibition devant des policiers

Dans une société où tout semble dériver, il existe des histoires qui ressemblent davantage à des paraboles du chaos. 

Celle-ci en est une.
Au Havre, un homme, perdu dans les méandres de l'alcoolisme, se retrouve face à un tribunal après une série d’événements dignes d’un mauvais rêve.

Une bouteille de rhum, point de départ d’une dérive

Tout commence avec un geste banal, presque prévisible : une tentative de vol.
Le prévenu entre dans un magasin du Havre, l’esprit embrumé par des années de consommation.
Son but ? Voler une bouteille de rhum, ce liquide qui semble à la fois sa malédiction et son seul salut. 

Mais rien ne se passe comme prévu. Le vigile le repère, et ce qui aurait pu se résoudre en quelques mots vire à la violence.
Le prévenu frappe l’agent de sécurité, l’atteignant au visage et aux parties intimes. Il ne s’arrête pas là. Des propos racistes s’échappent de sa bouche, comme un écho des idées qu’il traîne depuis une autre époque, une époque où il se disait skinhead.

La scène surréaliste devant les policiers

Le vigile réussit à maîtriser l’homme et l’enferme dans une pièce sécurisée en attendant l’arrivée de la police.
Mais là encore, la réalité prend une tournure absurde. À l’arrivée des forces de l’ordre, l’homme baisse son pantalon et exhibe ses parties intimes.
Son explication, devant le tribunal, est aussi étrange que l’acte lui-même : "Je ne voulais pas abîmer mon pantalon en cas de bagarre", dit-il, l'air détaché, comme si cela avait un sens dans ce monde absurde.

Le poids d’un passé lourd

Ce n’est pas seulement un délinquant que le tribunal voit défiler ce jour-là, mais un homme brisé, dont la vie a été marquée par l’alcool, la violence, et des relations amoureuses destructrices.
Le prévenu explique sa dépendance, remontant à l'adolescence, et confie que sa vie a réellement basculé après la séparation avec la mère de ses enfants.
Depuis, tout a été une spirale descendante : violences conjugales, menaces de mort, harcèlement. "Je suis malade alcoolique", répète-t-il, les yeux humides, face à un tribunal oscillant entre compassion et réprobation.

Un avenir incertain

Cet homme sait qu'il n’a plus grand-chose à espérer du monde extérieur. Il veut se réinsérer, travailler, devenir un grand-père respectable.
Mais la tentation de l'alcool reste une menace omniprésente. "Je veux rester en prison. Dehors, j’ai trop d’ennemis", avoue-t-il, comme si la détention était devenue son dernier refuge, l'unique endroit où il se sent encore à l'abri de ses démons.

Le tribunal prononce une peine de neuf mois, dont six fermes.
Une chance lui est encore donnée, mais il sait que cette rédemption ne dépendra que de lui. 

Et vous, qu'en pensez-vous ? Pensez-vous que la société devrait faire davantage pour ces individus ou est-il trop tard pour eux ? Laissez votre commentaire en cliquant sur le lien ci-dessous !

jeudi 19 septembre 2024

Drôme : Une conductrice éméchée percute des policiers lors d’une fuite chaotique

 

Drôme : l’accident inattendu d’une conductrice éméchée en fuite désespérée

Une nuit troublée à Bourg-de-Péage

Dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 septembre, la tranquillité de Bourg-de-Péage, cette petite commune de la Drôme, a été brutalement perturbée.
Peu après minuit, un véhicule suspect s’est immiscé dans le décor urbain, attirant l’attention d’un équipage de la police nationale. 

Au volant, une femme de 33 ans, sous l’emprise d’un alcoolisme aussi évident que pitoyable, a fait de cette intervention une scène de chaos inattendu.

Une rébellion au volant

Face à un contrôle inévitable, la trentenaire a choisi la résistance, préférant l’affrontement à la coopération.
Son refus catégorique de se soumettre à un test d’alcoolémie ne fit que précipiter les événements.
Ignorant les sommations, elle redémarre son véhicule dans un acte désespéré de fuite.
En enclenchant la marche arrière avec une précipitation frénétique, elle renverse plusieurs policiers présents sur les lieux, causant des blessures légères à ces derniers.
La scène se transforme alors en un spectacle désenchanté de violence urbaine.

 

Une fuite interrompue

La fuite chaotique de l’automobiliste est finalement stoppée grâce à l’intervention des forces de l’ordre, qui déploient une herse “stop stick” pour crever les pneus du véhicule.
Cette manœuvre, bien que technique, ne parvient pas à dissimuler le caractère grotesque de la situation : la fuite de la conductrice se termine dans une déroute prévisible et pitoyable.

 

Conséquences et répercussions

La conductrice est rapidement appréhendée et placée en garde à vue au commissariat de Romans-sur-Isère.
Elle se retrouve face à des accusations sérieuses : refus d’obtempérer, rébellion et violences à l’encontre des forces de l’ordre.
Cet incident, bien que les blessures aient été légères, met en lumière les dangers persistants auxquels les policiers sont confrontés, illustrant une fois de plus le fragile équilibre entre la loi et l'anarchie urbaine.

lundi 9 septembre 2024

Nancy envisage d'interdire les bières fortes : une nouvelle lutte contre l'ivresse urbaine

 

Nancy : La guerre aux bières fortes, nouvelle frontière de l’ordre public ?

Une mesure pour redessiner le quotidien.
À Nancy, la bataille pour l'ordre public prend un tournant singulier : l'interdiction de la vente des bières fortement dosées en alcool. 

Le maire, Mathieu Klein, évoque une expérimentation sur « plusieurs mois » pour mesurer l'effet d'une telle restriction.
L’idée est simple, presque naïve : stopper la vente des canettes les plus abordables dans les supérettes du centre-ville, pour voir si cela calme les ardeurs alcoolisées qui troublent la tranquillité locale.
Un acte de foi dans une ville où la consommation d'alcool reste l'un des derniers refuges d'une certaine détresse sociale.

Vers un contrôle social masqué ?

Cette interdiction ne serait qu'une partie du plan. Elle viendrait avec une « prise en charge sanitaire et sociale » des personnes les plus touchées par ces addictions. On parle de « Haltes soins addictions », des lieux d'accueil dédiés à ceux que l'on ne sait plus où mettre, à ceux dont la présence dérange le regard aseptisé que l’on veut offrir de la ville. 

Un local est déjà prêt à ouvrir, un espace de transition avant l’ouverture de ce qu’on pourrait presque appeler une « salle de shoot », mais pour les buveurs de bière bon marché.

Ni interdiction de mendicité, ni répit pour la précarité

Le maire se défend de toute intention d’instaurer un arrêté anti-mendicité. Ce n’est pas ici que la lutte se jouera. Plutôt que de chasser les corps errants, Nancy veut les encadrer, les canaliser. 

Une équipe de médiation est en cours de formation, prête à s’élancer fin novembre pour aller vers cette population d’errants, de ceux que l'on croise sans jamais voir, que l'on fuit sans jamais entendre.
 

Une intervention douce, presque bienveillante, mais au fond n'est-ce pas une nouvelle forme de contrôle social, une main de fer dans un gant de velours ?

vendredi 6 septembre 2024

Quand les Marseillais font capoter le partenariat de Pernod Ricard avec le PSG...

ricard psg 

Pernod Ricard : une décision de retrait au goût d’amertume

L’illusion d’une alliance commerciale durable venait d'être annoncée, lundi dernier. 

Un accord de quatre ans entre le groupe Pernod Ricard et le Paris Saint-Germain, ces deux entités s'engageaient dans une union improbable, à l’image de ce monde sans repères, où les frontières entre les intérêts se dissolvent dans l'indifférence générale. Mais il n'en fut rien. À Marseille, on ne l'entendait pas de cette oreille. 

Là-bas, les mythologies locales ont encore leur poids, et les supporters de l’OM ont rapidement réagi avec une véhémence qui semblait oublier qu'il ne s’agissait au fond que de football et d’alcool. 

Un hashtag est né, #boycottPernodRicard, une colère simple et virale.

Alexandre Ricard, Président-Directeur Général, a senti le souffle chaud de la polémique. 

Un retournement de situation s’est imposé à lui comme une évidence : "J’ai pris cette décision pour le Groupe", commence-t-il, avec ce ton feutré et lissé qu’on apprend dans les écoles de commerce, "en écoutant ceux qui font son succès – nos collaborateurs, nos clients, nos actionnaires." 

Sa voix trahit cependant un certain désarroi. "Cela fait plus de 90 ans que l’histoire de Ricard se confond avec Marseille. Et ce lien est plus fort que tout." Une déclaration presque nostalgique, empreinte de ce romantisme de l'identité qui, parfois, prend des allures de marketing de survie.

"C’est une décision qui vient du cœur", poursuit-il, comme pour convaincre que l'affaire n'était pas si triviale, que quelque chose de profond se jouait ici – la fierté, peut-être, ou le sentiment d’appartenance. "Pernod Ricard continuera fièrement à revendiquer ses origines", insiste-t-il, avec une ferveur presque ironique. Comme si, dans cette société liquide où tout se dissout, même les marques pouvaient revendiquer une authenticité.

En fin de compte, c'est un simple retour à l'origine, à Marseille, ville où tout semble se mêler sans jamais vraiment se confondre. Une ville qui inspire l'alcool fort et la loyauté fragile. Une ville où l’on peut encore croire que les attaches comptent, même quand on sait très bien que tout cela n’a pas vraiment de sens.

Attention : l'abus d'alcool est dangereux pour la santé.

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)