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lundi 9 septembre 2024

Réductions Budgétaires : Le Gouvernement envisage de tailler dans les 100 Milliards d'Aides aux Entreprises


 

Économies d'échelle : Le Gouvernement envisage de réduire les 100 milliards d'aides aux Entreprises pour compenser le déficit

Une proposition pour réduire les aides aux Entreprises.
Le gouvernement se trouve dans une impasse financière, où la recherche de 16 milliards d’euros d’économies se heurte aux réalités des dépenses publiques. Pour équilibrer le budget et maîtriser le déficit, l’Inspection Générale des Finances (IGF) propose une solution radicale : s’attaquer aux 100 milliards d’euros d’aides accordées chaque année aux entreprises.

Le rapport de l’IGF suggère que l’État pourrait économiser entre trois et dix milliards d’euros en révisant ces dispositifs. Une suggestion qui, de l’avis des entrepreneurs, se révèle aussi malvenue que mal informée.

Réactions des Entrepreneurs : une contrainte inacceptable

L’industrie et les entrepreneurs, regroupés sous l’égide de Croissance Plus, réagissent avec une acrimonie palpable face à cette proposition.
Audrey Louail, présidente de l’association, prévient que cette instabilité fiscale ne pourra qu’entraîner une chute des embauches, des investissements et de l’attractivité économique. 

Selon elle, les réductions envisagées, notamment celles concernant le crédit impôt recherche, ne seraient rien d’autre qu’un coup de poignard dans la tentative de réindustrialisation de la France. 

Le spectre d’un ralentissement économique, aggravé par une réduction des projets d’implantation d’entreprises, plane sur le pays.

Des économies insuffisantes pour une situation critique

L’IGF propose également la suppression de taux réduits de TVA dans certains secteurs, comme la restauration, ainsi que la fin des tarifs préférentiels pour les carburants utilisés par les taxis. 

Cependant, ces économies potentielles, jugées marginales par Damien Hautin du cabinet Altaïr Avocats, n'atteindraient que de trois à dix milliards d’euros. 

Face à un besoin d’économies estimé à 50 milliards d’euros pour ramener le déficit sous la barre des 3% d’ici 2027, ces mesures ne représentent qu’une goutte d’eau dans un océan de déficits.

 

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)