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vendredi 6 septembre 2024

Réglementation stricte des bagages : préparez-vous à payer si vous dépassez les limites à bord des TGV



La Nouvelle Politique de Bagages

Depuis février dernier, la SNCF a révisé sa politique concernant les bagages autorisés à bord des TGV inOui et Intercités. 

Les passagers doivent désormais se conformer à une limite stricte : deux grands bagages, mesurant chacun jusqu’à 70 cm × 90 cm × 50 cm, et un bagage à main de 30 cm × 40 cm × 15 cm. Cette nouvelle réglementation vise à optimiser l’espace et à améliorer le confort à bord.

Les Sanctions Envisagées

À partir du 15 septembre, toute infraction à cette nouvelle règle entraînera une amende de 50 euros, selon les indications de CNews. Après une période de tolérance, la SNCF appliquera rigoureusement cette mesure pour assurer le respect des limites imposées. Les passagers doivent donc veiller à respecter ces conditions pour éviter les pénalités.

Exemptions et Bagages Volumineux

Certaines exceptions sont toutefois prévues pour les bagages volumineux tels que les poussettes, les trottinettes, les instruments de musique, ainsi que les skis, snowboards et vélos, à condition qu'ils soient rangés dans des housses appropriées. Ces articles peuvent être transportés sans frais supplémentaires, sous réserve de respecter les normes établies.

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)