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La députée Insoumise, Erislia Soudais, va soutenir pendant sa garde à vue Elias d'Imzalene qui avait déclaré vouloir "mener l'Intifada à Paris" lors d'un rassemblement pro-palestinien

Garde à vue et Intifada : L'écho troublant de l'engagement militant Erisilia Soudais défend Elias d'Imzalene, l’influenceur sous le poids des mots lors d'une manifestation pro-palestinienne à Paris   Un appel à la violence La députée Insoumise, Erisilia Soudais, se retrouve plongée dans la tourmente de la société contemporaine, où les mots peuvent se transformer en armes redoutables.  Elias d'Imzalene, cet influenceur de 29 ans, a ébranlé les esprits le 8 septembre dernier, lorsqu’il a clamé, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, qu’il souhaitait "mener l’Intifada à Paris" .  Une déclaration qui résonne comme un cri de ralliement pour certains, mais qui, pour d’autres, constitue une provocation inacceptable. Des conséquences judiciaires Ce dernier, animateur du site Islam & Info et membre de l’association islamiste Perspectives musulmanes, a été placé en garde à vue suite à ses déclarations. Une enquête a été ouverte pour « provocatio

Seine-Saint-Denis : un père abattu chez lui, la Mort traverse sa porte...

  Une existence fauchée : le père de famille tué par balle à travers sa propre porte devant sa femme et ses enfants Retour d’un mariage, dans le silence d’une nuit ordinaire, une vie s’effondre sous le poids d’un assassinat absurde en Seine-Saint-Denis. Dans une banlieue grise, une rue déserte, tout est calme. Un homme, un père de famille, rentre chez lui après une soirée de mariage. Il n’y a aucune raison de croire que cette nuit sera différente des autres.  Mais à Tremblay-en-France , la nuit a décidé de ne plus jamais être la même. Alors qu’il pousse la porte de son pavillon modeste, un coup de feu éclate. Il n’a même pas le temps de comprendre ce qui se passe. Une mort à bout portant À travers la vitre de la porte, dans une violence froide et silencieuse, une balle atteint sa tempe. L'impact est immédiat, brutal, irrémédiable. Les coups de feu proviennent de l’extérieur, mais les motivations restent aussi opaques que le vide qui entoure ces rues résidentielles.  "Un o

La Courneuve : une vingtaine d'individus s'en prend aux policiers lors d'une interpellation

  La Courneuve : quand la Loi se heurte à la violence collective Une nuit de chaos La nuit est tombée sur La Courneuve , mais la quiétude des ruelles s’est muée en une scène de chaos. Ce qui aurait pu n’être qu’une interpellation banale s’est transformé en une véritable émeute, révélant les tensions latentes qui agitent ce coin de Seine-Saint-Denis.  Vers 22h30, un équipage de la Brigade territoriale de contact (BTC) entreprend de contrôler un véhicule, ignorant encore que le déroulement de leur mission allait tourner à l’absurde. Une spirale de violence À l’intérieur de la voiture, quatre occupants, dont l’un sous contrôle judiciaire, deviennent les acteurs involontaires d’un drame. Les policiers, dans l’exercice de leur devoir, se trouvent confrontés à une riposte violente. Les trois autres passagers, dans un élan de désespoir ou de révolte, assaillent les forces de l’ordre .  Mais l’horreur ne s’arrête pas là : une vingtaine d’individus se regroupe, comme un essaim enragé, pour s’en

Seine-Saint-Denis : Trois gendarmes en civil agressés violemment à Pantin, qualifiés de "fachos" en pleine rue.

  Nous sommes toujours chez les fous et les ombres de la violence planent au dessus de nos têtes chaque jour : trois gendarmes en civil agressés à Pantin le week-end dernier... Une agression matinale Tôt dans la matinée du samedi 14 septembre 2024, trois gendarmes mobiles, jeunes et inexpérimentés, se retrouvent plongés dans un scénario digne des films de série B. Âgés de 22, 23 et 27 ans, ils attendent un VTC sur l’avenue du Général-Leclerc à Pantin, en Seine-Saint-Denis. Un moment de routine, presque banal, qui bascule dans l'absurde. À 5 heures du matin, le monde s’illumine de néons blafards, et la rue devient le théâtre d’une violence inexplicable. Insultes et coups D’après les premiers éléments de l’enquête, l’issue tragique se dessine lorsqu'ils sont abordés par deux individus. Les agresseurs, après avoir proféré des insultes – ces "fachos" qui semblent résumer une hostilité latente envers l’autorité – passent rapidement à l’acte. La violence surgit, brutale

On est vraiment chez les fous : une propriétaire piégée par l'occupation illégale de son immeuble sur Montreuil

  L’inertie de l'État face à la dépossession d'une vie Une Propriété enlisée dans l’oubli Caroline Imerzoukene , propriétaire d'un immeuble à Montreuil, n'avait pas imaginé que son rêve immobilier se transformerait en une longue descente aux enfers. Une histoire folle qui va vous prouver encore une fois que notre blog de fous est légitime dans ce pays où on marche sur la tête. On est chez les dingues et vous ne pourrez pas dire le contraire après avoir lu ce récits incroyable qui fait l'actu cette semaine ! Depuis deux ans, une cinquantaine de sans-papiers ont envahi son bien , forçant son existence dans une spirale de désespoir. Dans ce coin de Seine-Saint-Denis, la loi semble avoir perdu son emprise. Le tribunal a bien ordonné leur expulsion, mais cette décision reste lettre morte. Le préfet, en sa grandeur bureaucratique, s'enlise dans une inertie silencieuse, laissant Me Imerzoukene seule face à ce que certains appellent une simple "affaire sociale&quo

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)