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vendredi 13 septembre 2024

Révélations sur le défilé olympique à 5 millions d’euros : une fête de trop dans un contexte de caisses vides !

 

Défilé olympique sur les Champs-Élysées : le coût exorbitant d'une fête en temps de crise Un événement coûteux sur fond de crise économique et sociale : le défilé olympique de Paris

Une parade à 5 millions d’euros, l'État plonge dans les caisses vides

La parade olympique prévue samedi 14 septembre sur les Champs-Élysées sera un événement grandiose mais controversé. Selon le Canard Enchaîné, l’Élysée aurait dû puiser dans les maigres réserves de l'audiovisuel public pour financer les 5 millions d'euros nécessaires à cette célébration

Une décision qui arrive dans un contexte de rigueur budgétaire et d'incertitudes économiques. L’événement réunira environ 70 000 spectateurs sur l'avenue mythique, où déambuleront les athlètes des Jeux olympiques et paralympiques. La fête culminera avec un concert gratuit à la place de l’Étoile, une fête coûteuse qui suscite déjà l’indignation.

Macron, une promesse d'éclat après un été sportif

Emmanuel Macron, fidèle à son goût pour les grandes célébrations publiques, avait annoncé le principe de cette parade pendant les JO. La parade aura lieu moins d'une semaine après la clôture des Jeux paralympiques, concluant ainsi un été de festivités sportives qui, malgré son succès, a vidé les caisses de l’État. 

À quoi bon ce moment collectif alors que les difficultés s'accumulent et que les revendications sociales se font de plus en plus pressantes ?

Une parade entre glorification des athlètes et décors de crise

Derrière la célébration des athlètes, un autre défilé s'annonce. 

Celui des acteurs des Jeux : bénévoles, agents de la préfecture, employés de la mairie de Paris, ils seront entre 8 000 et 10 000 à fouler l'avenue parisienne. Une avenue souvent symbole de gloire, aujourd'hui métamorphosée en scène de réjouissances étatiques à grand frais. Les athlètes remonteront l'avenue entre 16h et 18h, avant d’être décorés en plein air. 

Un hommage qui, s’il satisfait l’ego des participants, ne parvient pas à masquer le sentiment d'incohérence : pourquoi une telle démonstration de faste quand les temps appellent à la sobriété ?

Podium géant et scène d'anneaux : l'excès comme réponse au malaise social

Un podium de 300 mètres entre l'avenue George V et la place de l’Étoile, une scène en forme d’anneau autour de l’Arc de Triomphe pour accueillir le concert qui s’étendra jusqu’à minuit. 

Ce spectacle démesuré révèle l’ironie d’une France qui célèbre ses héros sportifs tout en faisant des coupes drastiques dans d'autres secteurs publics. 

Les places, limitées à 70 000 spectateurs, devront être réservées en ligne, mais le premier arrivé sera le premier servi – une allocation qui résonne curieusement avec la réalité actuelle : de plus en plus de citoyens se battent pour une part toujours plus petite du gâteau.

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)