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dimanche 22 septembre 2024

Pays Basque : Afflux de migrants à la frontière franco-espagnole malgré les contrôles policiers renforcés

 

Pays Basque : L’inexorable afflux de migrants à la frontière franco-espagnole

Une lutte vaine contre un phénomène migratoire incontrôlable

 

Une frontière sous tension

Dans le Pays basque, un paradoxe se dessine : malgré les efforts acharnés des autorités, des milliers de passages irréguliers persistent chaque année.
La police française, scrutant avec rigueur le pont de Béhobie, semble pourtant n’être qu’un embouteillage temporaire dans le cours chaotique des vies en quête de refuge.
Plus de 5.000 migrants, selon les associations, franchissent cette barrière chaque année, témoignage d’une réalité qui dépasse les discours.

 

Des stratégies de contournement

« Ils profitent de nos relèves pour passer », déclare Patrick Peyruqueou sur CNews, porte-parole d’un syndicat local, avec une lassitude palpable.
L’échange d’informations entre migrants agit comme un fil invisible, leur permettant d’exploiter les failles d’un système. Ils tentent, échouent, mais persévèrent.
L’échec n’est qu’un préambule à la victoire, et à un moment donné, ils passent forcément.

 

Accueillir pour mieux comprendre

À Irun, en Espagne, des bénévoles s’organisent pour accueillir ces âmes errantes, leur offrant des conseils qui s’apparentent plus à un avertissement qu’à un réconfort. « Ce que nous faisons, c'est du renseignement sur ce qui les attend en France », explique Iron Aranguren, porte-parole d’un réseau d’accueil. 

Loin d’être l’Eldorado tant espéré, la France est présentée comme un lieu de désillusion.

Une réalité sombre

Les membres de ces associations ne cachent pas la dureté du parcours. « La France est l'un des pires pays pour leur futur », avance Aranguren.
La perception des migrants y est souvent entachée d’un stigma difficile à défaire. Un tableau morose qui contraste avec les idéaux de liberté et d’égalité. La crainte d’une nouvelle vague migratoire, alimentée par les politiques en vigueur dans d'autres pays européens, pèse lourdement sur les policiers français.

 

Des échos d’une violence sous-jacente

Les problèmes migratoires ne se limitent pas aux frontières du Pays basque. 

Le nord de la France connaît également ses propres tragédies, où la violence peut parfois éclater, révélant les tensions qui s’installent lentement dans l’indifférence générale.  

Partagez vos réflexions sur cette situation complexe en laissant un commentaire ci-dessous.

Sources : CNews

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)