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jeudi 12 septembre 2024

Peste porcine africaine : une maladie mortelle aux portes de la France menace d’un abattage massif de sangliers

 peste porcine

Risque de peste porcine africaine : une catastrophe imminente pour les élevages français

Une menace virale à l'aube d'une tragédie économique
Des battues massives de sangliers devraient être organisées dans les prochains jours, alors que la menace de la peste porcine africaine (PPA) plane sur le territoire français. 

Cette maladie virale, hautement mortelle pour les porcs, pourrait entraîner des mesures extrêmes et bouleverser l’économie de l’élevage.
Les syndicats agricoles appellent à l’action immédiate, exigeant l’élimination sans précédent des sangliers dans une zone critique autour de la frontière franco-allemande.

Un cri d’alarme des syndicats agricoles

La FNSEA, principal syndicat agricole français, tire la sonnette d'alarme face à un risque de propagation jugé « très important ». Réclamant des « battues massives » pour abattre tous les sangliers présents dans une zone stratégique le long de la frontière franco-allemande, le syndicat invoque la nécessité de créer une « zone blanche » dépeuplée de sangliers. 

La FNSEA et ses organisations affiliées exigent une réponse rapide du gouvernement pour éviter l’introduction de la PPA sur le sol français, alors que le virus se rapproche dangereusement de la frontière.

Peste porcine africaine : une mortalité quasi totale

La PPA est une maladie hémorragique virale avec un taux de mortalité proche de 100% chez les cochons et les sangliers. 

Bien que le virus ne représente pas une menace pour la santé humaine, ses conséquences économiques et sanitaires seraient désastreuses pour les filières agricoles. 

La détection d’un seul cas en France pourrait entraîner l’interdiction d’exporter des produits porcins vers d’autres pays, menaçant de ruiner les producteurs locaux.

Une course contre la montre à la frontière

Selon les données de la plate-forme française de surveillance des maladies animales, le virus serait désormais à seulement 78 kilomètres de la frontière française, bien que les syndicats affirment qu’il pourrait être aussi proche que 60 kilomètres.
Sachant qu'un sanglier peut parcourir jusqu'à 30 kilomètres par jour, les autorités craignent une infiltration rapide du virus en France.

La situation devient d’autant plus pressante que l’automne approche, période de forte activité pour les sangliers.

Les précédents inquiétants et les mesures envisagées

La France, troisième producteur de porcs de l'Union européenne, a jusqu'ici échappé à la PPA, qui a déjà frappé ses voisins comme l'Italie du Nord et l'Allemagne. 

En 2018-2019, la découverte de la PPA sur des sangliers en Belgique avait forcé la France à ériger une clôture de 130 km à la frontière.
Aujourd'hui, les syndicats demandent à nouveau un renforcement des mesures : stocker des clôtures, mener des audits de biosécurité systématiques chez tous les éleveurs de la zone frontalière, et imposer des arrêts d'activité en cas de non-conformité aux règles de protection.

La France à la veille d'un abattage massif

En cas de détection de la PPA dans un élevage, les conséquences seraient drastiques : abattage immédiat de tous les animaux touchés et mise en quarantaine stricte. 

Une telle perspective inquiète les éleveurs, qui redoutent une perte irrémédiable de leur cheptel et des sanctions économiques sévères.

Edito

 


La France : un pays à la dérive, entre crise et résignation

Il y a ce moment où l’on sent que tout bascule, où la machine s’emballe, et personne ne semble capable de trouver le frein.


La France, en cette fin d’été, semble justement traverser cette période trouble, cette crise politique et sociale qui prend des allures de descente en spirale.

Le gouvernement, acculé, incapable de garantir ne serait-ce qu’un semblant de sécurité et de stabilité, se débat comme un funambule ivre au bord du vide.

On parle de lenteur judiciaire, de réformes qui n’arrivent jamais ou bien trop tard, de faits divers qui s'enchaînent, grotesques et tragiques, révélant autant de failles béantes dans un système à bout de souffle.

Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de colères rentrées ou éclatantes, de manifestations qui tournent mal, de violences qui s’insinuent dans les moindres recoins du quotidien. Les Français, fatigués par des crises à répétition, ne croient plus à grand-chose, encore moins aux discours convenus des ministres. Le mécontentement est partout, diffus, palpable, comme une fièvre qui ne tombe pas. La défiance envers le gouvernement grandit, s'étend, se nourrit de chaque échec, de chaque scandale, de chaque bourde.

Les blogs, ces sentinelles modernes du malaise social, s’en font les relais inlassables. On y raconte des histoires à peine croyables, des chroniques de l’absurde où se mêlent faits divers sordides, dysfonctionnements législatifs et judiciaires. L’une des pages les plus suivies se plaît à dresser l’inventaire des ratés, à épingler les petites lâchetés du pouvoir, à multiplier les anecdotes sur cette situation qui semble à bien des égards hors de contrôle. Chaque récit devient une pierre jetée contre la façade lézardée d’un État qui vacille.


Dans ce chaos orchestré, tout le monde perd pied. Les institutions, censées garantir l’ordre et la justice, paraissent soudain aussi fragiles que des constructions de papier. Les réformes promises sonnent creux, comme des promesses faites à la hâte, juste assez pour gagner du temps, jamais assez pour résoudre les problèmes. Tout semble suspendu, en attente, dans une sorte de flottement inquiétant.

Et pourtant, il y a ce sentiment diffus, ce murmure de fond qui gronde : quelque chose va finir par céder. La question n’est pas de savoir si, mais quand. La France avance, vacillante, le regard fixé sur un horizon de plus en plus incertain, les pieds sur un sol de plus en plus meuble. 

Les fissures s’élargissent. L'histoire, elle, attend son dénouement. 

JDF (Journal des Fous)